dimanche 7 septembre 2014

"Comptoir des cotonniers" home made [#couture]

Hallelujah ! Après des mois passés au sous-sol, les rideaux du salon sont ENFIN accrochés aux fenêtres. Je ne reviendrai pas sur les nombreuses remarques et relances à Pacsman au sujet des tringles à accrocher, mais ce fut épique. Un peu comme la quête du joint de four, tome II de la grande saga "Seco & Pacsman" qui a enfin vu son épilogue cet été, après 13 mois de lutte acharnée...
Bref, Pacsman a accroché les tringles à rideaux.
Du coup, fallait que je fasse les ourlets fissa. Parce que bon, ça fait quoi, 5 ou 6 mois que les rideaux attendent leurs tringles, mais hors de question que les tringles, une fois posées, attendent leurs rideaux.
Tu me diras, et tu n'auras pas tort, que si je ne suis pas contente, je n'avais qu'à fixer les tringles moi-même. Toutafé. Je sais utiliser une perceuse, un niveau à bulle et un tournevis cruciforme. Mais je pense à Pacsman. Oui oui oui. I-ma-gi-ne si je me mets à TOUT faire dans la maison. J'achète les tringles, les fixations, les rideaux, je fixe les tringles, je taille les rideaux, je les défroisse et je les accroche. Youpi. Et du coup, Pacsman se sent inutile. Et ça, c'est moche.
Non, moi je veux que Pacsman se sente bien, qu'il soit fier de lui, qu'il puisse se dire, en regardant notre home sweet home, "c'est grâce à moi tout ça". Du coup, je le laisse faire. Parce que c'est tout moi, ça, abnégation et générosité. Du coup, quand je saoule Pacsman à coup de "et ce week-end on les fixe, ces tringles ?", c'est par pure gentillesse. Oui, à chaque fois. Genre tous les 2 jours. Pendant 3 mois. C'est dire comme je suis sympa avec lui, hein !
Re-bref, Pacsman a fixé les tringles à rideaux.
Du coup, aujourd'hui, j'ai fait les ourlets des rideaux. Des trois. Bon, c'est pas super passionnant comme travail, hein... Mais heureusement, Gertrude, ma machine à coudre, qui elle aussi est extrêmement gentille, a pensé à me faire des petites surprises pour briser la monotonie de la tâche : et hop, le fil qui casse, et vlan, la canette qui arrive en fin de course à 10cm de la fin de la couture, et tac, l'aiguille qui se coince et se tord... Rha la la, Gertrude et moi sommes liées par les liens cosmiques de l’empathie : toujours prêtes à rendre service.
Re-re-bref, j'ai cousu les ourlets des rideaux.
Ceci fait, comme ça m'a gonflé de déménager Gertrude juste pour ça (oui, parce que les rideaux, c'est grand, donc pas moyen de coudre ça dans mon petit atelier...), je suis allée chercher un tissu léger, ma tunique préférée, et je m'en suis cousu une nouvelle - de tunique, suis un peu s'te please-.
J'ai fait comme pour les tuniques de sœurette :  à la warrior. J'ai posé ma tunique sur le tissu, j'ai coupé tout autour, et j'ai cousu sur les côtés et les épaules. Et voilà. Avec des petites fronces sur le col, parce que je n'aime coudre ni les boutonnières ni les fermetures éclairs (et que sinon c'était soit trop large, soit trop étroit, enfin je me comprends...). Et comme il me restait du tissu, j'ai refait la même chose en taille Poupette pour ma princesse Cahouète. Trop contente la Cahouète, dis donc ! En plus je lui ai fait un bandeau assorti, parce que mademoiselle a décidé de laisser pousser ses cheveux, frange comprise, et que les cheveux qui tombent devant les yeux, cépapossib'.


Le tissu, c'est un tissu acheté chez IKEA pour 3 francs 6 sous il y a... Pfiou ! Au moins.
Un fond blanc, des fruits, des légumes et des crustacés de toutes les couleurs, et de fins dessins en noir et blanc de fleurs et de poissons. Miam miam.


Et puis comme Cahouète a eu son bandeau, moi j'étais jalouse parce que je n'avais pas d'accessoire, alors je me suis fait une broche fleur (encore une fois comme celle de ma sœurette, avec le tuto ici). Le hic, c'est que Cahouète trouve que ça ferait très bien sur son bandeau. Va falloir négocier sévère...

 

Alors voilà, Cahouète et moi, on est prêtes pour la campagne "comptoir des cotonniers", mais avec nos vêtement à nous, parce que les leurs sont trop chers !
Sur ce, fière du devoir accompli, je m'en vais ranger ma Gertrude.
Et peut être me faire un bracelet en tissu, tiens...

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